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Éléonore de Bourbon (1407-après 1463)

mercredi 31 juillet 2024, par lucien jallamion

Éléonore de Bourbon (1407-après 1463)

Comtesse de la Marche, de Castres- Duchesse de Nemours

Fille de Jacques II de Bourbon , roi consort de Naples [1], comte de la Marche [2] et de Castres [3], et de Béatrice de Navarre , fille du roi Charles III de Navarre.

Elle épouse par contrat passé à Castres le 27 juillet 1424 et célébré en 1429, Bernard VIII d’Armagnac, comte de Pardiac [4]

Elle aime les romans de chevalerie comme en témoignent ses armes qui se trouvent sur un grand nombre des vignettes qui ornent une édition manuscrite grand in-folio avec 151 miniatures du Roman de Tristan [5] qu’elle a fait réaliser pour son fils Jacques, par Michel Croson, prêtre de Crosans, qui l’a achevé le 8 octobre 1453.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Éléonore de Bourbon Portail du royaume de France/ Portail du Moyen Âge tardif/ Catégories : Maison de Bourbon-La Marche/ Duc de Nemours

Notes

[1] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.

[2] Le comté de la Marche apparaît au nord du Limousin à la fin du 10ème siècle et dure jusqu’à la Révolution française. Il passe entre les mains de différentes familles avant d’être généralement détenu à partir de 1525 par la famille royale.

[3] La ville de Castres-en-Albigeois était au Moyen Âge une dépendance de la vicomté d’Albi. Les puissants Trencavel, vicomtes d’Albi accordèrent à la ville une charte instituant une Commune et la ville fut dirigée par des consuls. Pendant la croisade des Albigeois, la ville se rendit rapidement à Simon de Montfort, qui la donna en fief à son frère Guy de Montfort.

[4] Le comté de Pardiac est une partie du comté d’Astarac, comprenant le pays de Rivière-Basse, qui fut donné en apanage par le comte Arnaud II d’Astarac à son fils cadet Bernard 1er. Il passa ensuite dans les familles de Montlezun, puis d’Armagnac.

[5] Tristan et Iseut est un mythe littéraire médiéval dont les poètes normands, auteurs des premières versions écrites conservées de cette légende, ont situé l’action en Cornouailles, en Irlande et en Bretagne. À l’origine, l’histoire est une tragédie centrée sur l’amour adultère entre le chevalier Tristan (ou Tristram) et la princesse Iseut (ou Iseult, Yseut, Yseult, Isolde, Ysolde). Elle précède la légende arthurienne de Lancelot du Lac et de Guenièvre, qui en est probablement inspirée.