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Lucius Fulvius Gaius Bruttius Praesens Laberius Maximus dit Gaius Bruttius Praesens (consul en 153)

lundi 8 mars 2021, par ljallamion

Lucius Fulvius Gaius Bruttius Praesens Laberius Maximus dit Gaius Bruttius Praesens (consul en 153) (vers119- vers 180)

Sénateur romain

Blason empire RomainIl occupa un certain nombre de fonctions impériales pendant les règnes des empereurs Antonin le pieux, Marc Aurèle et Commode et fut deux fois consul.

Fils du consul et sénateur Gaius Bruttius Praesens Lucius Fulvius Rusticus et de Laberia Hostilia Crispina.

Sa mère était la fille de Manius Laberius Maximus. Praesens est né et a grandi à Volceii en Lucanie [1].

Il servi comme tribun militaire [2] à Legio III Gallica en Syrie [3], probablement vers 136 lorsque son père gouvernait la province. Au début du règne d’Antonin le pieux, la famille était manifestement en grande faveur. Son père prit son deuxième consulat en 139 en tant que collègue du nouvel empereur, et le fils fut élevé au statut de patrice [4] à peu près au même moment. Il a ensuite occupé le poste convoité de questeur [5] augusti auprès d’Antonin.

Consul ordinaire en 153, avec Aulus Junius Rufinus comme collègue. Il est Proconsul [6] d’Afrique [7], en 166/167. En 178, le fils de Marc Aurèle, le futur empereur Commode, était marié à la fille de Praesens Bruttia Crispina et il désigna le consul Praesens pour l’année 180 avec Sextus Quintilius Condianus comme collègue.

Praesens a eu deux enfants, le futur consul Lucius Bruttius Quintius Crispinus et une fille, la future impératrice Bruttia Crispina.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Gaius Bruttius Praesens/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Les Lucaniens étaient un peuple italique qui habitait en Lucanie, une région de Basilicate en Italie. La langue parlée par les Lucaniens est une langue indo-européenne osque qu’ils écrivaient avec des caractères grecs. Vers le milieu du 5ème siècle av. jc, les Lucaniens ont poussé les peuples indigènes de la région de l’actuelle Basilicate vers les montagnes intérieures. Ils avaient adopté une constitution démocratique, sauf en temps de guerre, lorsqu’ils choisissent un dictateur parmi les magistrats ordinaires. En 336 av.jc, ils sont alliés de la colonie grecque de Tarente lors de son conflit avec le roi Alexandre 1er d’Épire pour le contrôle de la Grande Grèce.

[2] Le tribun militaire est un officier supérieur qui sert dans la légion romaine sous la Rome antique. Sous le Haut Empire, le poste de tribun militaire reste une étape dans les débuts de carrière publique, rendue obligatoire par Auguste pour le cursus honorum tandis que son accès par la voie électorale tombe en désuétude. Il semble que l’empereur, en tant qu’imperator se réserve les nominations

[3] La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu’au Liban, les conditions d’une future indépendance politique.

[4] Patrice est un titre de l’empire romain, créé par Constantin 1er. Dans les années 310-320, Constantin abolit le patriciat romain, vieille distinction sociale qui avait ses racines au début de la république romaine. Le titre de patrice est désormais accordé par l’empereur à des personnes de son choix, et non plus à des familles entières. Dès son apparition, le titre de patrice permet à son titulaire d’intégrer la nobilitas, comme le faisait déjà le patriciat républicain. Le titre était décerné à des personnages puissants mais non membres de la famille impériale ; il vient dans la hiérarchie immédiatement après les titres d’Auguste et de César. Ce titre fut ensuite conféré à des généraux barbares au service de l’empire. Le titre fut encore porté par des notables gallo-romains au 6ème siècle. Sous les Mérovingiens, le titre de patrice était donné au commandant des armées burgondes. Les papes l’ont notamment décerné à plusieurs reprises pour honorer des personnages qui les avait bien servis. Le titre fut également conservé dans l’Empire byzantin, et son importance fut même accrue au 6ème siècle par Justinien 1er, qui en fit la dignité la plus haute de la hiérarchie aulique. C’était une dignité accordée par brevet. Dans les siècles suivants, elle fut progressivement dévaluée par la création de nouveaux titres. La dignité de patrice disparut à Byzance au 12ème siècle.

[5] Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, chargés des finances de l’armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.

[6] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[7] L’Afrique ou Afrique proconsulaire, est une province romaine qui correspond au territoire naturel de Carthage, la Numidie Orientale et à la côte occidentale de la Libye actuelle. Cette province, qui est issue de la réunion de l’Africa Vetus et de l’Africa Nova, est divisée par Dioclétien en trois : la Tripolitaine, la Byzacène et l’Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane.