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L’histoire pour le plaisir

Sixte III

mardi 12 février 2019, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 23 août 2011).

Sixte III

Pape de 432 à 440

Il est né à Rome et mourut à Rome en 440.

Il fut un ardent défenseur du concile d’Ephèse [1] qui avait reconnu à la Vierge Marie le titre de "Mère de Dieu".

Il fit rebâtir la basilique de Sainte-Marie Majeure à Rome [2]. Il accomplit également une œuvre d’apaisement entre l’Église de Rome et les Églises d’Orient.

Nous connaissons sa correspondance avec saint Augustin qui l’invite à une grande vigilance contre les pélagiens [3].

Son action s’illustre surtout dans la politique de construction d’édifices religieux avec la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure sur l’emplacement de la basilique construite par le pape Libère

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de nominis/ Saint Sixte III

Notes

[1] Le concile d’Éphèse, troisième concile œcuménique de l’histoire du christianisme, est convoqué en 430 par l’empereur romain de Constantinople Théodose II. Le concile condamne le 22 juin 431 le nestorianisme comme hérésie, et anathématise et dépose Nestorius comme « hérésiarque ». À l’inverse des conciles de Nicée de 325 et de Constantinople en 381 dont les questions théologiques portaient principalement sur l’unicité de Dieu, le concile d’Éphèse marque un tournant dans le dogme en définissant l’union hypostatique des deux natures, humaine et divine, du Christ. Le concile d’Éphèse marque donc pour l’Église l’explicitation et la proclamation du Christ homme et Dieu.

[2] La basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome est l’une des quatre basiliques majeures. Elle est la propriété du Vatican. C’est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à la Vierge Marie. Depuis 1999, l’animation et la pastorale sont confiées aux Frères Franciscains de l’Immaculée.

[3] Le pélagianisme est le courant considéré comme hérétique par l’Église catholique, issu de la doctrine du moine Pélage. Pélage minimisait le rôle de la grâce et exaltait la primauté et l’efficacité de l’effort personnel dans la pratique de la vertu. Il soutenait que l’homme pouvait, par son seul libre arbitre, s’abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché originel, les limbes pour les enfants morts sans baptême. En effet, pour le moine breton les hommes ne doivent pas supporter le péché originel d’Adam dans leurs actions et ne doivent donc pas se rédimer à jamais. Trois conciles s’étaient opposés à cette doctrine : ceux de Carthage, 415 et 417, et celui d’Antioche en 424. Le Concile oecuménique d’Éphèse, en 431, condamna cette hérésie en dépit des correctifs que Pélage inséra dans ses apologies. Le pélagianisme subsista jusqu’au 6ème siècle. Il fut surtout combattu par saint Augustin qui a tout fait pour que Pélage soit excommunié car il le considérait comme un disciple du manichéisme. En 426, l’Église catholique romaine excommunie Pélage.