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L’histoire pour le plaisir

Postume le jeune

lundi 4 juin 2018, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 15 août 2011).

Postume le jeune (mort en 269)

Fils de l’empereur des Gaules Postume, qui l’associa à son pouvoir comme César.

L’histoire Auguste [1] affirme que son père lui donna la charge de tribun des Voconces [2]. Il fut massacré par les soldats avec son père, lors d’une sédition à Mayence [3], en 269.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Histoire Auguste, traduction et commentaires d’André Chastagnol, éditions Robert Laffont, collection « Bouquins », 1994, (ISBN 2-221-05734-1)

Notes

[1] L’Histoire Auguste (en latin Historia Augusta) est le nom que l’on donne couramment depuis le début du 17ème siècle à un recueil de biographies d’empereurs romains composé en latin au cours de l’Antiquité tardive, à la fin du 4ème siècle.

[2] Les Voconces sont une fédération de peuples gaulois installés dans les Préalpes. Ils sont battus par les légions romaines entre 125 et 118 av. jc lors de la conquête de la province de Narbonnaise. Ils figurent à ce titre sur les marbres capitolins, à Rome, donnant les noms des peuples vaincus durant ces opérations militaires. Sous l’Empire, ils constituent des civitates. Ce peuple occupait un territoire important qu’ils avaient pris aux Ligures au 4ème siècle av.jc et qui englobait le Vercors au nord, les contreforts du mont Ventoux au sud-ouest, Manosque au sud-est et Embrun à l’est, réparti sur 5 départements actuels (Drôme, Isère, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse). Ils étaient également membres d’une fédération comprenant les Avantiques et les Sogiontiques. Dans le courant du 1er siècle av. jc, les Voconces signèrent avec Rome un traité d’amitié (fœdus) qui leur permit de garder une certaine autonomie et leurs institutions traditionnelles : on trouve ainsi un praetor et un sénat à la tête de cette civitas, assistés par des praefecti envoyés dans les circonscriptions périphériques (les pagi), lesquels sont conseillés par des assemblées locales (vigintiviri). Des édiles et des esclaves publics complètent cet organigramme administratif. Dès cette époque, les chefs-lieux sont Luc-en-Diois et Vasio, l’actuelle Vaison-la-Romaine selon Pline.

[3] Mayence est une ancienne cité romaine, une ville universitaire et un archevêché ; son archevêque était l’un des sept (huit à partir de la réforme des institutions du Reich en 1648, puis neuf en 1692, et à nouveau huit en 1777) princes-électeurs du Saint-Empire romain germanique.