Fils aîné d’al-Mundhir III ibn al-Harith, il mène la révolte de sa tribu lors de l’arrestation de son père, accusé de trahison, par les Byzantins en 581. Après deux ans de révolte, il cherche à se réconcilier avec l’Empire et rend visite au nouvel empereur, Maurice, à Constantinople.
Refusant de renoncer à sa foi monophysite [1], il est arrêté et exilé en Sicile, où son père avait déjà été banni.
Cet événement marque la fin du contrôle des Ghassanides [2] sur les fœderati [3] arabes des Byzantins et la fragmentation de ce puissant tampon contre les invasions venant du désert.