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L’histoire pour le plaisir

Robert de Visée

samedi 26 mars 2016, par lucien jallamion

Robert de Visée (vers 1650/1665-après 1732)

Guitariste, théorbiste, luthiste et compositeur baroque français

Atelier d'un luthier en 1568Son maître fut probablement l’Italien Francesco Corbetta, auquel il dédia un Tombeau. Il faisait partie du petit cercle de musiciens admis dans la chambre du roi Louis XIV et il lui prodigua des leçons puisque celui-ci, comme d’autres membres de la cour, jouait de la guitare.

Il entre à la Musique de la Chambre vers 1680 et devient « maître de guitare du Roy » vers 1719, prenant la suite de Louis Jourdan de La Salle. Au théorbe et à la guitare, il participe régulièrement aux soirées données par Madame de Maintenon. Selon Gérard Rebours, il est probable qu’il ait également joué de la viole de gambe.

En 1721 il lègue cette charge à son fils François. On le sait toujours vivant en 1732 par des états de paiement qui lui sont adressés.

Il se rendit fréquemment, comme Antoine Forqueray aux fêtes des Grandes Nuits de Sceaux [1] données par la duchesse du Maine en son château de Sceaux, régaler les hôtes du son de leurs instruments parmi les chevaliers de l’Ordre de la Mouche à Miel [2].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Robert de Visée/Portail de la musique classique/ Compositeur de la période baroque

Notes

[1] Les Grandes Nuits de Sceaux est un ensemble de fêtes et divertissements donnés par Louise Bénédicte de Bourbon (1676-1753) en son château de Sceaux entre 1705 et 1753.

[2] L’ordre de la Mouche à miel est une parodie1 d’ordre de chevalerie créé en 1703 par Louise Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine pour attacher à sa personne la Cour qu’elle avait rassemblée au château de Sceaux. C’est pour récompenser les personnes de sa Cour et les attacher à sa personne qu’Anne Louise Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, eut la fantaisie de créer en juin 1703 un ordre de chevalerie dit « ordre de la Mouche à miel ». Cette « ingénieuse plaisanterie », devise que la duchesse avait adoptée lors de son mariage, lui donna l’idée de la création de cet ordre. Cette devise trouve sa source dans l’Aminte du Tasse. La petite taille de la duchesse la faisait comparer à une mouche à miel (c’est-à-dire une abeille), ainsi que son caractère emporté. Il n’était pas recommandé de perdre cette médaille. L’ordre était ouvert aux femmes et aux hommes, au nombre d’une quarantaine