À partir de 1591, et durant toute la minorité de son fils Christian II , elle exerça la régence en Saxe.
Née au château de Zechlin, sur le Rheinsberg [1] fille de l’Électeur de Brandebourg Jean-Georges et de Sabine de Brandebourg-Ansbach .
Le 25 avril 1582, elle épousa l’Électeur Christian 1er de Saxe à Dresde [2]. Âgée alors seulement de 14 ans, elle eut son premier enfant l’année suivante.
À la mort de son mari, à seulement 31 ans, Sophie exerça, avec le duc Frédéric-Guillaume 1er de Saxe-Weimar , la régence au nom de son fils aîné.
Sophie était une luthérienne de stricte obédience, et elle combattit sans relâche le crypto-Calvinisme [3] en Saxe. À la mort de Christian 1er en 1591, elle fit emprisonner dans la forteresse de Königstein [4] le chancelier calviniste Nikolaus Krell, opposant au Luthéranisme, et même le fit exécuter sur la place du Neumarkt [5] de Dresde en 1601. En hommage à son action, ses coreligionnaires la qualifièrent de « Judith de Saxe », par allusion à la piété de l’héroïne du Livre de Judith.
Devenue veuve, Sophie se retira dans le palais de la reine-mère [6] de Dresde, en alternance avec le château de Colditz [7]. Elle faisait frapper sa propre monnaie [8], et rétablit la messe dans l’ancienne église franciscaine de Dresde, appelée depuis Église Sainte-Sophie [9]. Les jardins de la Duchesse [10] doivent également leur nom à la duchesse Sophie.
Elle mourut au château de Colditz.