Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 18ème siècle en France > A Zurich, Masséna porte un coup sévère aux troupes de la coalition

A Zurich, Masséna porte un coup sévère aux troupes de la coalition

samedi 19 septembre 2015, par lucien jallamion

A Zurich, Masséna porte un coup sévère aux troupes de la coalition

JPEG - 50.7 ko
Bataille de Zurich, le 25 septembre 1799, peinture de François Bouchot (Château de Versailles Galerie des Batailles)

Les 25 et 26 septembre 1799, Masséna, commandant l’armée française d’Helvétie, du Danube et du Rhin, remporte à Zurich une victoire décisive sur les forces austro russes des généraux Korsakov et Hotze. La 2ème coalition s’était constituée début 1798 avec la participation des empires russe et ottoman qui n’avaient jusque-là jamais combattu la France. Les manœuvres et l’or de l’Angleterre sans doute, mais aussi les maladresses du Directoire avaient contribué à liguer toute l’Europe à l’exception de l’Espagne et de la Prusse. Les jeunes États-Unis eux-mêmes étaient très partagés sur l’opportunité d’intervenir contre leur ancienne alliée. Sur le front du Nord, le général Brune qui venait de conquérir la Suisse fut chargé de l’armée de Hollande en 1799 pour faire pièce au corps expéditionnaire anglo-autrichien sous les ordres du duc d’York débarqué en République Batave. Les alliés avaient l’avantage numérique, mais manquaient de détermination. Brune prit l’initiative contre des forces désunies et remporta les victoires de Bergen le 17 septembre et Castricum le 6 octobre.

Sur le front d’Italie, les Républiques Romaine et Parthénopéenne* s’étaient ajoutées en 1798 et 1799 aux créations antérieures de Bonaparte, les Républiques Ligure* et Cisalpine*. La réaction sanfédiste et l’action de Nelson triomphaient des jacobini en juin 1799 et faisaient refluer Championnet vers le nord. De leur côté, Souvarov et ses cosaques, aventurés pour la première fois en Europe occidentale, pulvérisaient les armées de Moreau, Macdonald et Joubert au cours d’une campagne irrésistible pendant l’été 1799. Fin août, Souvarov n’attendait plus qu’un ordre pour passer les Alpes et déboucher en Provence sur les talons de Suchet. L’invasion de la France était imminente. Le sort de la Révolution française allait se jouer en Suisse. La République Helvétique, constituée un an plus tôt, le 22 mars 1798, ne pouvait se maintenir sans un appui français permanent. Durant l’été 1799, le général Masséna disposait ses forces de Bâle au col du Saint-Gothard et chargeait Lecourbe de tenir les cols des Alpes contre les Autrichiens de Hotze. En face de lui, en Thurgovie* et Glaris*, l’armée de l’archiduc Charles se renforçait d’un contingent russe commandé par Korsakov. Hotze tenait la Linth au Sud. Début septembre, l’archiduc reçut l’ordre de marcher sur le Rhin inférieur pour secourir l’armée du duc d’York. Le Conseil aulique, (ainsi appelait-on l’état-major autrichien de Vienne), prétendit aussi diriger les opérations confiées aux vieux maréchaux Mélas et Souvarov. C’est ainsi qu’il ordonna à Souvarov de revenir du Piedmont vers le Tessin.

Souvarov emprunta le col du Saint-Gothard pour rejoindre ses partenaires près du lac de Zurich. Mais Lecourbe l’attendait de pied ferme, rendant sa progression difficile. Masséna sut profiter du départ de l’archiduc, qui retirait à ses adversaires 20.000 hommes.

Après avoir longtemps hésité sur le choix du point où s’effectuerait le passage de la Limmat, Masséna, sur le rapport des officiers d’artillerie et du génie chargés de cette reconnaissance, se décida pour celui de Dietikon où la rivière forme un coude considérable, dont la convexité, se présentant du côté des Français, leur donnait l’avantage d’avoir leur passage protégé par les feux croisés d’une nombreuse artillerie placée sur un plateau élevé en avant de Nieder-Urdorf.

Le terrain de la rive droite, renfermé dans ce coude, est bas et favorable au débarquement des troupes. Il y avait en outre sur les 2 rives 2 grands bouquets de bois très propres à masquer l’embarquement.

La partie du bois située sur la rive droite, une fois occupée par les Français, pouvait leur servir comme d’une tête de pont, d’où il devenait difficile aux alliés de chasser l’infanterie légère qu’on y jetterait.

Toutefois, la localité du passage présentait aussi de grandes difficultés. La principale était la presque impossibilité d’y faire parvenir les bateaux nécessaires autrement que sur des baquets ou à force de bras. Cependant, les officiers mirent tant de zèle et d’activité dans cette opération, et furent si bien secondés par les troupes de l’artillerie et du génie que tous les obstacles furent surmontés.

Le 25 septembre, avant le jour, tous les préparatifs pour passer la Limmat à Dietikon étaient achevés, et le chef de brigade d’artillerie Dedon n’attendait plus que les derniers ordres de Masséna pour commencer le rembarquement. De son côté, le chef d’escadron Foy, commandant l’artillerie de la division Lorges, avait disposé et placé les différentes batteries qui devaient protéger le passage sur la droite. Il avait garni de canons le petit plateau en avant de Nieder-Urdorf. Cette dernière batterie prenait à revers la gauche de l’ennemi, balayait la plaine entre les 2 bois, et empêchait que les troupes ennemies, une fois chassées de l’espèce de presqu’île formée par le coude de la rivière, ne pussent y revenir pour empêcher les travaux du pont. Foy avait également placé des canons dans le repli inférieur de la rivière afin de prendre la droite en écharpe et faire un feu croisé avec celui du plateau de Nieder-Urdorf.

Dans l’intervalle de ces deux emplacements principaux, Foy avait disposé plusieurs pièces et notamment des obusiers, destinés à battre le bois en avant de la position des ennemies, et à empêcher ceux-ci de s’éclairer.

Enfin, vis-à-vis et au-dessous du village d’Othweil, le chef d’escadron d’artillerie avait établi une batterie de pièces de 12, dans le but de battre et d’intercepter la seule communication qui existait entre les deux camps de l’ennemi a Wirenlos et Weiningen.

Toute l’artillerie était placée dans ces différentes positions à 2 heures. Cette opération s’était faite avec un ordre et un silence tels qu’aux avant-postes russes ont ne pouvait rien entendre.

La réserve de l’armée, commandée par le général Klein, et composée de grenadiers et d’un corps de cavalerie, se trouvait placée entre Diétikon et Schlieren. Elle était destinée a tenir en échec les postes que le général Korsakow avait sur la rive gauche, en face d’Altstetten à deux lieues de Diétikon. La division Mortier devait également faire diversion et attirer l’attention des Russes campés en avant de la Sihl, par une attaque vigoureuse sur Wollishofen. La brigade du général Mesnard était destinée à faire une fausse attaque sur le village de Brugg.

L’embarquement commença à 4 heures du matin. Les troupes, disposées sur le rivage, sautèrent gaiement dans les barques qui devaient les transporter sur la rive droite.

On commença par remplir les bateaux les plus légers, qui, se trouvant trop surchargés dans un endroit de la rivière où les eaux étaient basses, s’engravèrent et ne purent avancer d’abord, cet accident, quoique promptement réparé, retarda pendant quelque temps l’opération. Cependant le bruit que l’on fit pour remettre les barques à flot, jeta l’alarme dans les postes russes, dont toute la ligne prit sur-le-champ les armes et fit feu sur la rivière. Il était 5 heures du matin, les barques se remplirent successivement de troupes, et le passage s’effectua avec tant de rapidité, que, 3 minutes après les premiers coups de fusil tirés par l’ennemi, il ne restait plus une seule barque sur là rive gauche.

Le chef de bataillon Maransin, à la tête de 3 compagnies de carabiniers et d’un bataillon d’infanterie légère, aborda le premier la rive droite, malgré la rapidité du courant, qui entraînait les barques légères sur lesquelles sa troupe était montée.

Il fut suivi par les autres troupes de l’avant-garde, commandée par le général Gazan, qui marcha de suite a l’ennemi. Les batteries du commandant Foy avaient répondu au feu de l’ennemi.

Les bateaux retournaient déjà sur la rive gauche pour opérer un second transport de troupes, lorsqu’on entendit celles déjà débarquées battre vigoureusement la charge. Alors, dans la crainte de tirer sur ces dernières, le feu cessa sur la rive gauche, et l’on se borna à accélérer le passage successif des autres troupes.

Le chef de brigade Dedon, voyant le succès du débarquement assuré, et les Français assez forts sur l’autre rive pour s’y maintenir, commença la construction du pont destiné au passage de l’artillerie et de la cavalerie.

Pendant que l’on s’occupait de ce dernier travail, les troupes françaises débarquées, après s’être formées en colonne dans le bouquet de bois de la rive droite, débouchèrent en bon ordre et s’avancèrent l’arme au bras pour attaquer l’ennemi, qui s’était rallié sur un plateau boise dont son camp était couvert. Les troupes russes attendirent à peine le choc des Français, et se retirèrent presque aussitôt. En effet, les Français, en continuant de s’avancer , trouvèrent toutes les troupes du camp russe de Weiningen rangées en bataille sur leur front de bandière. Cette contenance de l’ennemi ne déconcerta point les assaillans, qui engagèrent sur-le-champ une fusillade vive et meurtrière, pendant laquelle les troupes qui arrivaient successivement de la rive gauche vinrent rejoindre les premiers.

Les Russes, placés dans une position avantageuse, et soutenus par le feu de 7 pièces de canon, se défendirent longtemps. Mais, les renforts qui venaient de joindre les premières colonnes françaises permirent à celles-ci une attaque plus franche. Elles s’avancèrent au pas de charge, et fonçant sur les Russes à la baïonnette, elles les obligèrent à se retirer avec une perte énorme en hommes tués, blessés ou faits prisonniers.

Ce premier succès rendit les Français maîtres du plateau boisé du camp des Russes, que ceux-ci abandonnèrent. Sur ces entrefaites, le pont jeté sur la Limmat avait été terminé.

Cette opération n’avait point retardé le passage des troupes en bateaux ; puisqu’au moment où elle était achevée, 8000 hommes étaient déjà passés sur la rive droite. A 9 heures, l’artillerie légère, la cavalerie, et le reste de l’infanterie occupèrent le plateau de Fahr. Deux bataillons s’avancèrent sur Otweil, et y prirent positon pour couvrir la gauche de l’attaque et tenir en échec les troupes du camp de Wirenlos.

Dès le point du jour le général Mesnard avait fait faire sur les rives de l’Aar, au confluent de la Limmat, un feu très-vif de toutes les batteries qu’il avait près de Baden , afin de démonter les batteries ennemies qui leur étaient opposées. Il avait fait avancer en même temps les bateaux restés sur l’Aar, et fait mettre sur un seul rang la brigade qu’il avait sous ses ordres, afin de faire croire à l’ennemi que son dessein était de tenter le passage sur ce point. Ces démonstrations retinrent toute la journée dans la plaine entre Freudenau et Wuren-Lingen , les troupes russes qui se trouvaient dans les environs et qui formaient l’aile gauche du corps de Korsakow. Ces forces commandées par les généraux Durassow et Marckow restèrent ainsi paralysées une bonne partie du jour, et ne levèrent leur camp que le soir.

Mesnard réussit même à jeter un détachement de troupes légères sur la rive droite de la Limmat, au moyen de quelques barques qui furent transportées à bras et sous le feu de la mitraille, des eaux de l’Aar dans celles de la Limmat a Vogelsang, en traversant la langue de terre qui sépare ces deux rivières un peu au-dessus de leur réunion. Il parvint ainsi à se rendre maître du cours de la Limmat au-dessous de Vogelsang, de manière à pouvoir faire remonter un pont volant qui y fut établi, et qui lui servit le lendemain matin a faire passer une partie de la deuxième brigade. Le surplus vint passer l’Aar à Klingenau sur des bateaux plats que le chef de brigade Dedon y fit descendre pendant la nuit. De son côté, le général Mortier avait fait une attaque vigoureuse contre le village de Wollishofen.

Les Russes qui défendaient ce poste, résistèrent assez longtemps pour donner le temps à 6 bataillons venant de Zurich par la rive gauche de la Limmat, d’arriver à leur secours. Mais Mortier, venant de recevoir lui-même un bataillon de la réserve des grenadiers commandée par le général Humbert, ne craignit point de continuer son attaque sur le village, dont il chassa les Russes qu’il contraignit de se retirer précipitamment dans Zurich après avoir abandonné les revers de l’Albis.

A huit heures les troupes de la division Lorges n’avaient plus d’ennemis devant elles, car les Russes forcés d’évacuer leur camp de Weiningen s’étaient retirés par les 2 rives de la Limmat vers Zurich. A 10 heures, ceux qui se trouvaient sur la rive gauche se présentèrent en bataille dans la plaine de la Sihl en avant de Zurich et sous la protection du canon des ouvrages de la place. Ce corps ennemi se trouvant exposé au feu d’une grande partie de l’artillerie française éprouva une perte considérable en tués ou blessés.

Cependant les Français après s’être formés sur le plateau de Fahr, vinrent attaquer et emportèrent le village de Hongg ainsi que les batteries qui s’y trouvaient, malgré la résistance opiniâtre des Russes. Korsakow se voyant pressé aussi vivement, réunit une grande partie des troupes qu’il avait à Zurich et sur la rive droite de la Limmat, et en forma une forte colonne serrée en masse par bataillons, avec laquelle il s’avança contre les troupes qui débouchaient de Hongg.

Cette colonne russe était forte de 14 à 15 000 hommes, et par conséquent plus nombreuse que les troupes qu’elle avait devant elle. Aussi cette masse imposante fit-elle d’abord des progrès, mais Masséna déploya ses ailes sur son centre, afin d’opposer une plus forte résistance, tandis que l’artillerie légère manœuvrait sur les flancs de la colonne ennemie pour l’entamer.

Celle-ci s’arrêta et resta longtemps inébranlable aux charges des Français et au feu de leur artillerie. Le canon ayant, causé de grands ravages dans les rangs russes, Masséna ordonna à ses troupes de pénétrer à la baïonnette dans les vides que ces décharges meurtrières venaient de faire.

Les Français se jetèrent sur les Russes, achevèrent de rompre leur masse. L’ennemi se mit a fuir dans le plus grand désordre, et Masséna le fit poursuivre par la cavalerie du général Klein qui n’avait point encore donné et qui brûlait de prendre part au succès de la journée. Cette cavalerie acheva de disperser les bataillons russes et poursuivit les débris de la redoutable colonne jusque dans les faubourgs de Zurich.

Après cette victoire, les Français quoique harassés de fatigues ne prirent point de repos. Masséna donna l’ordre d’occuper toutes les hauteurs qui séparent la Limmat de la vallée de la Glatt, poussa ses avant-postes sur les revers du Zurich Berg jusqu’à la route de Wintherthur par Schwamedingen, et le soir même fit sommer la ville de Zurich d’ouvrir ses portes , mais le général russe proposa des conditions qui ne furent point acceptées.

Après avoir pris toutes ses dispositions pour continuer ses succès sur le corps russe, Masséna fit prendre à ses troupes victorieuses un repos. Le général Korsakow fit abandonner pendant la nuit les positions occupées par ses troupes vers la jonction de l’Aar avec le Rhin, et celles-ci, faisant un long détour pour éviter les postes français, vinrent se réunir, derrière Zurich. Se croyant alors en mesure de reprendre l’offensive, le général russe fit descendre du Zurich Berg une forte colonne, affin d’attaquer les avant-postes français vers la route de Wintherthur.

A ce moment même, Masséna commençait son mouvement pour attaquer son adversaire et presser la ville de Zurich des deux côtés de la Limmat. Les avant-postes français se replièrent d’abord sur les hauteurs qui se trouvent entre Affholteren et Hongg, mais bientôt soutenus par le gros des troupes de la division Lorges, ils se reportèrent en avant. Le combat s’engagea et le succès fut longtemps indécis. Les Russes firent des efforts incroyables pour rester maîtres de la route de Wintherthur, par où ils commençaient a faire partir leurs équipages qu’ils évacuaient de Zurich. Une seule position leur restait pour faciliter cette évacuation ; elle fut prise et reprise successivement par les 2 partis. Enfin les Français, par une dernière charge exécutée en colonne serrée, culbutèrent entièrement les troupes russes et les mirent dans une déroute complète. Une partie de l’artillerie, des munitions et des bagages du corps d’armée de Korsakow tomba dès lors au pouvoir des français.

Immédiatement après cette nouvelle victoire, Masséna s’occupa de l’attaque de Zurich. Le général Oudinot, qui avait succédé au général Chérin dans les fonctions de chef d’état-major de l’armée, et qui s’était déjà emparé du faubourg de Baden s’avança avec une colonne vers la porte du même nom, qu’il fit enfoncer à coups de canon. Ayant tué ou dispersé le détachement russe qui défendait cette porte Oudinot pénétra au pas de charge dans la ville, en poursuivant l’ennemi de rue en rue.

Pendant que la colonne d’Oudinot forçait ainsi la porte de Baden, les grenadiers de la réserve, aux ordres du général Klein, que Masséna avait fait porter du côté opposé, pénétraient également dans Zurich par le quartier dit la Petite-Ville, que les Russes avaient laissé sans défense.

La prise de Zurich achevait la ruine et la dispersion du corps d’armée russe. Cette ville était le quartier général du prince Korsakow, tous les magasins, les blessés, le grand parc d’artillerie, et jusqu’aux femmes a la suite de l’armée, tombèrent au pouvoir des Français, ainsi que le reste de l’artillerie et des munitions.

Les Russes n’avaient cherché a prolonger leur résistance à la porte de Baden, que pour avoir le temps de sauver une colonne de leurs équipages qui était engagée dans les rues. Tous les prisonniers français furent également délivrés dans cette occasion.

Les débris du corps d’armée russe, poursuivis vivement par les Français, se retirèrent d’abord sur Eglisau et ensuite sur Schaffhausen. Masséna, maître des 2 rives du lac de Zurich et du cours de la Glatt, par suite des succès qu’il venait de remporter et de ceux qu’avait obtenus Soult sur le général Hotze, fit suivre, dans les 2 directions de Schaffhausen et de Saint-Gall, les Russes et les Autrichiens, désormais séparés, et qui, ne pouvant ni se rallier ni prendre de bonnes positions sur la Thur, furent contraints de passer le Rhin et de mettre entre eux le lac de Constance.

Les villes de Constance et de Petershausen furent même occupées par les troupes légères françaises, mais, trop peu nombreuses pour s’y maintenir, celles-ci évacuèrent ensuite ces 2 postes.

L’armée d’Helvétie avait ainsi mis 30.000 ennemis hors de combat et perdu quelques milliers d’hommes. La République Helvétique était sauvée, mais l’agitation y restait endémique. Le tsar Paul 1er se retirait de la coalition et menaçait de renverser son alliance. Avec la victoire de Zurich, la France échappe une nouvelle fois à l’invasion et le gouvernement du Directoire, à bout de souffle, est provisoirement sauvé. Mais à Paris se développe une vive agitation politique et les royalistes croient enfin venue l’heure d’une restauration de la monarchie. 2 semaines plus tard, le 8 octobre, le général Bonaparte débarque à Fréjus à bord de la frégate Junon en vue d’un coup d’État destiné à sauver ce qui reste de la Révolution.

P.-S.

Source : Monique Hermite Historia mensuel - 01/01/2006 - N° 709, Hérodote, Dictionnaire le Petit mourre, encyclopédie Imago Mundi, Wikipédia, Louis XV de François Bluche, La révolution française tome 1 à 5 de Michel Vovelle Edition Messidor/livre club Diderot. H. Léonardon...