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Théodore Studite ou Théodore le Studite

samedi 23 mai 2015, par lucien jallamion

Théodore Studite ou Théodore le Studite (759-826)

Moine du Stoudion [1]

Théodore le Studite (mosaïque du 11ème siècle du monastère Nea Moni de Chios).Né à Constantinople dans une famille de très hauts fonctionnaires. Son père Photin était “tamias tôn basilikôn chrêmatôn” [2].

Une trentaine de membres de sa parenté sont connus dans les documents de l’époque, dont Théodote, la deuxième femme de l’empereur Constantin VI.

Il reçut une éducation soignée, conforme à son rang social, dans les disciplines enseignées à l’époque, la grammaire, la rhétorique et la prosodie antiques [3], la logique d’Aristote ; sa mère Théoctiste était autodidacte, mais elle passait une partie de ses nuits à s’instruire en lisant le Psautier, et était très soucieuse de l’éducation de ses enfants. L’oncle maternel Platon de Sakkoudion , lui-même haut responsable de l’administration fiscale, avait abandonné son office pour embrasser la vie religieuse en 759, année de naissance de Théodore, et vécut ensuite comme moine au monastère des Symboles en Bithynie [4]. Il semble qu’à cette époque la famille, bien que très pieuse, n’ait pas vraiment pris position sur la question du culte des images.

Vers 780, après la mort de l’empereur Léon IV, Platon rendit visite à la famille de sa sœur à Constantinople, et persuada tout le monde de se convertir à la vie monastique. Théodore, son père Photin, ses deux frères Joseph et Euthyme et trois frères de Photin partirent avec lui pour la Bithynie où il fondèrent, sur son ancienne propriété de Boskytion, à l’emplacement d’un oratoire préexistant, un nouveau monastère appelé Sakkoudion. Platon en fut l’higoumène [5], et Théodore son bras droit. Les femmes de la famille étaient aussi entrées en religion à Constantinople.

À partir de l’élévation de Taraise au patriarcat, en 784, les moines du Sakkoudion soutinrent l’entreprise de restauration du culte des images, accomplie avec le deuxième concile de Nicée [6] en 787. Peu après ce concile, Théodore fut ordonné prêtre par Taraise.

En 794, il devint formellement higoumène du Sakkoudion, tandis que son oncle Platon se retirait de toute activité et se vouait au silence.

La même année, l’empereur Constantin VI décida de répudier son épouse Marie d’Amnia pour épouser la koubikoularia [7] de celle-ci, Théodote, qui était devenue sa maîtresse. Les accusations portées contre Marie d’Amnia étant fumeuses, le patriarche Taraise aurait tenté quelque temps de résister, mais finalement il céda et autorisa le nouveau mariage, célébré non par lui-même, mais par Joseph, un prêtre de Sainte-Sophie [8].

C’est alors que Théodore se posa en défenseur de l’acribie [9], il dénonça le mariage illégitime et exigea l’excommunication du prêtre Joseph et de tous ceux qui avaient, après sa forfaiture, maintenu avec lui la communion ce qui concernait apparemment l’empereur, le patriarche et toute la cour.

Constantin semble avoir tenté d’amadouer Théodore et Platon, qui, par le mariage litigieux, étaient devenus ses parents par alliance. Prenant les eaux aux thermes impériaux de Pruse [10], il les invita à venir le rencontrer, mais ils refusèrent.

Ulcéré, l’empereur envoya des troupes au Sakkoudion pour les arrêter, disperser les moines et fermer le monastère. Théodore fut fouetté et exilé avec 10 autres moines à Thessalonique [11] ; Platon fut incarcéré à Constantinople.

Les exilés arrivèrent à Thessalonique en mars 797, mais n’y restèrent pas longtemps. En août de la même année, Constantin fut renversé et eut les yeux crevés sur l’ordre de sa propre mère Irène, qui annula aussitôt les condamnations. Le prêtre Joseph fut destitué, et Théodore reçu au palais par l’impératrice. Ainsi prit fin provisoirement l’histoire assez embrouillée qui est restée dans l’histoire sous le nom de schisme mœchien [12].

Théodore et ses compagnons retournèrent au Sakkoudion, mais en 798 ou 799, Irène invita Théodore et Platon à venir s’installer à Constantinople pour relever l’ancien monastère Saint-Jean de Stoudios [13], fondé au 5ème siècle par le dignitaire de ce nom, mais à l’époque, semble-t-il, à peu près abandonné.

Cette proposition fut peut-être en partie motivée par les raids qu’effectuaient alors les Arabes en Asie Mineure [14], et qui arrivaient désormais jusqu’en Bithynie ; mais il faut dire aussi que le monachisme prôné par Théodore était fort peu porté à l’isolement dans un désert et à la rupture avec la vie sociale, et qu’en tout cas l’installation en milieu urbain ne le contrariait en rien.

Théodore se lança dans des travaux très importants, fit construire une bibliothèque, un scriptorium [15] et plusieurs ateliers pour assurer l’autosuffisance du monastère de Stoudios dont il fit rapidement le plus important de la capitale. Il mit en place autour de lui une congrégation, dont faisaient partie le Sakkoudion et au moins trois autres monastères, et qu’il dirigeait par un courrier abondant acheminé régulièrement par ce qui ressemblait à une poste privée. Les homélies qu’il adressait trois fois par semaine à ses moines [16] devinrent vite célèbres.

Il fit du monastère refondé l’un des centres les plus influents du monachisme byzantin, et en proposa, sur plusieurs points, un nouveau modèle, différent du monachisme oriental des siècles précédents.

En février 806, le patriarche Taraise mourut et il fallut pourvoir à son remplacement. L’empereur Nicéphore 1er choisit un haut fonctionnaire laïc, à qui on fit franchir en quelques jours tous les échelons de la hiérarchie ecclésiastique. Les Stoudites [17] élevèrent immédiatement une protestation publique, qui provoqua l’incarcération de Théodore et de Platon pendant vingt-quatre jours.

Peu après, l’empereur demanda au nouveau patriarche Nicéphore de réhabiliter l’ex-prêtre Joseph, sans doute parce qu’il avait tenu avec succès le rôle d’intermédiaire dans les négociations qui suivirent la rébellion de Bardane le Turc en 803. Le patriarche tint sur la question un synode auquel Théodore assista, et qui décida la réintégration de Joseph dans le sacerdoce. Théodore ne fit aucune objection sur le moment. Vers la même époque en 806 ou 807, Joseph, le frère de Théodore, fut nommé archevêque de Thessalonique par le patriarche Nicéphore.

C’est au début de 808 que Théodore fit savoir qu’il refusait de reconnaître comme valide la réhabilitation du prêtre Joseph, et qu’il refusait d’entrer en communion, non seulement avec lui, mais avec tous ceux qui communiaient avec lui, ce qui, implicitement, incluait l’empereur et le patriarche. Dans une lettre ouverte, il offrit de venir s’expliquer devant l’empereur, et de se prosterner devant lui comme empereur. Le souverain ignora cette offre.

À la fin de l’année 808, Joseph, frère de Théodore, vint à Constantinople et séjourna au monastère de Stoudios. Il refusa, comme archevêque de Thessalonique, d’assister à la messe de Noël à Sainte-Sophie ; en conséquence, il fut immédiatement destitué de son titre épiscopal. Peu après, Théodore, Joseph et Platon furent arrêtés ; un synode tenu en janvier 809 les déclara schismatiques ; ils furent relégués dans les îles des Princes [18].

Cette relégation n’empêcha pas Théodore de demeurer très actif par voie de lettres, et de continuer en fait à diriger sa congrégation. En juillet 811, l’empereur Nicéphore 1er mourut à la guerre, et son successeur Michel 1er Rhangabé abrogea les condamnations. Le prêtre Joseph fut à nouveau destitué, et le patriarche Nicéphore et les Stoudites se réconcilièrent superficiellement.

Cependant l’higoumène et le patriarche continuèrent à représenter deux orientations opposées. L’empereur annonça son intention de réprimer deux groupes d’hérétiques présents en Asie Mineure, les Pauliciens [19] et les Athingans [20] ; consultés sur la légitimité d’appliquer la peine de mort aux hérétiques, le patriarche Nicéphore répondit par l’affirmative, Théodore par la négative [21]. De même, Kroum , le khan [22] des Bulgares, ayant proposé de conclure la paix moyennant un échange de déserteurs, le patriarche conseilla à l’empereur d’accepter, tandis que Théodore le pressa de refuser, car cela signifiait livrer des chrétiens à un païen. Dans les deux cas l’avis de Théodore prévalut, mais avec de fâcheuses conséquences dans le second : à la fin de 812, Kroum s’empara de la ville de Mésembrie [23] et en massacra les habitants chrétiens.

Le 4 avril 814, Platon mourut dans le monastère de Stoudios, après une longue maladie. L’oraison funèbre que Théodore composa en cette occasion [24] est notre principale source d’information sur l’histoire de sa famille.

Au printemps 814, le nouvel empereur Léon V l’Arménien manifesta son intention de rétablir l’iconoclasme [25] comme doctrine officielle, et il chargea Jean le Grammairien et Antoine Cassymatas , évêque de Syllaion [26], de réunir les documents pour justifier cette décision. Le patriarche Nicéphore s’opposa vigoureusement à ce projet et groupa autour de lui de fermes partisans du culte des images. Le jour de Noël 814, une dispute fut organisée devant l’empereur entre iconoclastes, dirigés par Jean le Grammairien, et iconophiles [27], menés par le patriarche Nicéphore. Théodore et son frère Joseph, présents, se rangèrent dans le camp des iconophiles.

En mars 815, le patriarche Nicéphore fut déposé et exilé dans un monastère de Bithynie. Le 25 mars, les Stoudites défilèrent dans la vigne de leur monastère, au vu de tout le voisinage, en portant des icônes. Le nouveau patriarche désigné, Théodote Cassitéras , tint un synode à Sainte-Sophie en avril et proclama la restauration de l’iconoclasme. Aussitôt Théodore envoya partout des lettres appelant à se révolter contre la décision du synode.

Il fut arrêté et conduit dans la forteresse de Métopa au bord du lac d’Apollonia près de Pruse [28]. Comme il parvenait à maintenir le contact avec ses partisans, toujours par lettres, il fut transféré un an plus tard dans la forteresse de Bonéta située en Anatolie centrale [29]. Mais ça ne l’empêcha pas de correspondre encore, ayant visiblement de nombreux appuis. Quand l’empereur Léon V ordonna qu’il fût fouetté, ses geôliers refusèrent de s’exécuter.

En 817, Théodore écrivit au pape Pascal 1er et aux patriarches d’Antioche et de Jérusalem pour les appeler à tenir un concile et à condamner l’iconoclasme. Cette fois, en ordonnant de le fouetter, l’empereur s’assura de l’exécution de son ordre. Théodore fut tellement malmené qu’il dû rester alité. Après son rétablissement, il fut conduit à Smyrne [30] fin mai-début juin 819.

Le jour de Noël 820, Léon V fut assassiné à Sainte-Sophie. Théodore fut alors élargi en janvier 821. Il écrivit 2 lettres au nouvel empereur Michel II , dont les iconophiles espéraient qu’il rétablirait le culte des images. Mais une audience au palais, à laquelle Théodore assista, n’aboutit qu’à lui faire dire qu’il comptait laisser l’Église comme il l’avait trouvée, et qu’il permettait aux moines de vénérer les icônes, mais seulement en dehors de la capitale.

Théodore retourna en Anatolie, où il continua la lutte en faveur du culte des images, mais on ignore le détail de ses actions dans ses dernières années. Il aurait participé en 823 ou 824 à une réunion d’une centaine d’iconodoules, avec notamment l’ermite Joannice et les métropolites [31]]] de Chalcédoine [32] et de Nicée [33], mais des tiraillements semblent s’y être exprimés dans le parti.

Il protesta aussi, en 823, contre le mariage de Michel II avec la fille de Constantin VI, Euphrosyne , qu’il fit extraire d’un couvent, mais sur un ton bien moins virulent qu’au temps du « schisme mœchien ».

Dans les dernières années, il résida un temps dans la péninsule de Saint-Tryphon, près de Chalcédoine, puis sur l’île de Prinkipo [34]. C’est là qu’il mourut le 11 novembre 826, après avoir, dit-on, dicté son testament [35] à son disciple et successeur désigné Naukratios.

Ses restes, avec ceux de son frère Joseph, furent transférés au monastère de Stoudios le 26 janvier 844, après la restauration du culte des images.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Théodore Studite/ Portail du monde byzantin/ Théologien du VIIIe siècle

Notes

[1] monastère de Constantinople

[2] c’est-à-dire sans doute sacellaire, ministre des finances

[3] En grammaire, elle traite de la quantité syllabique et de l’accent tonique. Réservé tout d’abord aux langues antiques, grec et latin, le terme a, dès la Renaissance, été appliqué, avec la même signification, aux langues modernes. La Prosodie de l’abbé d’Olivet a longtemps fait autorité pour ce qui concerne les règles de quantité syllabique en français.

[4] La Bithynie est un ancien royaume au nord-ouest de l’Asie Mineure, actuellement situé en Turquie. Située au bord du Pont-Euxin, la Bithynie était limitée par la Paphlagonie à l’est, la Galatie et la Phrygie au sud, la Propontide et la Mysie à l’ouest. Les villes principales de Bithynie sont Nicomédie (actuelle Izmit) et Nicée, qui se disputent le titre de capitale selon l’époque, ainsi qu’Héraclée du Pont, Pruse (actuelle Bursa) et Chalcédoine. On compte aussi Byzance qui, bien que sise en Thrace, dépend sporadiquement de la province de Bithynie, notamment durant le mandat de gouverneur de Pline le Jeune.

[5] Un higoumène ou hégoumène est le supérieur d’un monastère orthodoxe ou catholique oriental. Le terme équivaut celui d’abbé ou d’abbesse dans l’Église latine.

[6] Le deuxième concile de Nicée est un concile œcuménique qui eut lieu en 787. Convoqué par l’impératrice Irène, il avait pour objectif de mettre un terme au conflit politico-religieux provoqué par l’iconoclasme. Le concile a affirmé la nécessité de vénérer les images et les reliques : l’honneur n’est pas rendu aux images, ni aux reliques mais, à travers elles, à la personne qu’elles représentent.

[7] dames de compagnie de l’impératrice

[8] Ancienne église chrétienne de Constantinople du vie siècle, devenue une mosquée au 15ème siècle sous l’impulsion du sultan Mehmet II. Elle est édifiée sur la péninsule historique d’Istanbul. Depuis 1934, elle n’est plus un lieu de culte mais un musée. Depuis 2020 de nouveau une mosquée

[9] l’application stricte de la loi religieuse, sans considération des circonstances ni des personnes

[10] Bursa, l’antique Pruse, plus tard connue en français sous le nom de Brousse, est une ville du nord-ouest de l’Anatolie en Turquie, capitale de la province du même nom.

[11] Thessalonique ou Salonique est une ville de Grèce, chef-lieu du district régional du même nom, située au fond du golfe Thermaïque.

[12] du grec moichios, « relatif à un adultère »

[13] L’ancienne église Saint Jean de Studion et son monastère furent construits en 463, par un patricien nommé Studios qui les dédia à Saint Jean Baptiste. Le monastère était habité par une communauté de moines appelés les « Sans Sommeil » et qui divisés en trois groupes (Grecs, Latins, Syriens) se relayaient pour prier jour et nuit. Ce monastère était le plus riche et le plus grand de Byzance. La discipline y était sévère et les mille moines qui l’occupaient passaient leur temps à prier, à copier les anciens documents et à les illustrer. Ce fut un centre intellectuel important avant l’occupation latine, puis pendant la Renaissance Orientale (14ème et 15ème siècles). La première université de Constantinople y vit le jour au milieu du 15ème siècle et l’église fut convertie en mosquée sous le règne du sultan Beyazit II par son écuyer (Imrahor), Ilyas Bey. Elle fut abandonnée après le grand tremblement de terre de 1894.

[14] L’Anatolie ou Asie Mineure est la péninsule située à l’extrémité occidentale de l’Asie. Dans le sens géographique strict, elle regroupe les terres situées à l’ouest d’une ligne Çoruh-Oronte, entre la Méditerranée, la mer de Marmara et la mer Noire,

[15] Le mot scriptorium est un mot latin dérivé du verbe scribere qui signifie « écrire ». Ce nom désigne l’atelier dans lequel les moines copistes réalisaient des livres copiés manuellement, avant l’introduction de l’imprimerie en Occident.

[16] les catéchèses

[17] les moines du Stoudion

[18] Théodore à Chalki, Joseph à Proti, Platon à Oxeia

[19] Le paulicianisme est une religion d’origine chrétienne orientale, probablement arménienne. Ce mouvement néo-manichéen apparaît en Asie mineure, alors part de l’Empire byzantin, à la fin du 7ème siècle. Il a été considéré comme hérétique par les Églises catholique et orthodoxe.

[20] Les Athingans sont identifiés par certains avec les Tsiganes.

[21] « Les hérétiques doivent être convertis et non tués »

[22] Khan ou kan est un titre signifiant dirigeant en mongol et en turc. Le terme est parfois traduit comme signifiant souverain ou ’celui qui commande’. Le féminin mongol de « khan » est « khatoun ». Le titre de khan était un des nombreux titres utilisés par les sultans de l’empire ottoman, ainsi que par les dirigeants de la Horde d’or et les états descendants. Le titre de khan a aussi été utilisé par les dynasties turques seldjoukides du Proche-Orient pour désigner le dirigeant de plusieurs tribus, clans ou nations, inférieur en rang à un atabey.

[23] Nessebar ou Méssembrie en français, est une cité historique de la Bulgarie, de population grecque de l’Antiquité à 1923, juchée sur une presqu’île rocheuse s’avançant en mer Noire.

[24] appelée parfois Vie de saint Platon

[25] L’iconoclasme est, au sens strict, la destruction délibérée d’images, c’est-à-dire de représentations religieuses de type figuratif (appartenant souvent à sa propre culture), généralement pour des motifs religieux ou politiques. Ce courant de pensée rejette la vénération adressée aux représentations du divin, dans les icônes en particulier. L’iconoclasme est opposé à l’iconodulie

[26] Sillyon était une importante forteresse et ville près d’Attaleia en Pamphylie, sur la côte sud de la Turquie moderne.

[27] partisans du culte des images

[28] Bursa, l’antique Pruse, plus tard connue en français sous le nom de Brousse, est une ville du nord-ouest de l’Anatolie en Turquie, capitale de la province du même nom.

[29] près du lac salé d’Aci-Tuz-Göl

[30] Izmir anciennement Smyrne, est le deuxième plus grand port de Turquie après İstanbul. Elle est située sur la mer Égée près du golfe d’Izmir.

[31] Métropolite est un titre religieux porté par certains évêques des Églises d’Orient. À l’origine, le métropolite est l’évêque d’une capitale de province (métropole) romaine investi de la charge de présidence des conciles ou synodes provinciaux. Dans l’Église d’Occident, on prit l’habitude de dire « métropolitain » pour désigner un archevêque assurant un rôle de coordination entre les évêques titulaires des sièges qui composent la province ecclésiastique. En Orient on utilise le terme de métropolite qui, au cours de l’histoire, est souvent synonyme d’archevêque. Dans l’Église orthodoxe d’aujourd’hui, les deux termes ont des usages distincts. Mais il faut distinguer l’usage grec, l’usage russe et l’usage roumain.

[32] Chalcédoine est une cité grecque de Bithynie (actuellement en Turquie), située sur la mer Propontide, à l’entrée orientale du Bosphore, face à Byzance et au sud de Chrysopolis (Scutari, actuellement Üsküdar). Elle s’appelle aujourd’hui Kadıköy et est devenue une banlieue d’Istanbul, dans le prolongement d’Üsküdar.

[33] İznik (anciennement Nicée) est une ville d’Anatolie (Turquie) connue surtout pour deux conciles du début de l’histoire de l’Église chrétienne. Elle fut aussi au Moyen Âge la capitale de l’empire de Nicée, vestige de l’empire byzantin pendant les croisades.

[34] Büyükada est la plus grande (5,4 km2) des neuf îles constituant les îles des Princes dans la mer de Marmara, à proximité d’İstanbul.

[35] en fait des instructions pour un supérieur de monastère