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Lucius Laberius Maximus

jeudi 14 mai 2015, par ljallamion

Lucius Laberius Maximus

Haut chevalier romain-Préfet du prétoire dans les années 83-84

emblème consul Membre d’une famille originaire de Lanuvium [1], où son présumé père, Lucius Laberius Maximus, est un magistrat vers 42-43.

Il est procurateur-gouverneur [2] de la Judée à la fin de la première Guerre judéo-romaine [3] sous Vespasien en 71. Il est procurateur de l’amphithéâtre flavien [4] à Rome puis occupe successivement, dans les années 80-84, les postes éminents de préfet de l’annone [5], préfet d’Égypte [6], vers 83, et préfet du prétoire [7], carrière grandement favorisée par le nouvel empereur Domitien.

A la préfecture du prétoire, il succède à Lucius Iulius Ursus , a peut-être pour collègue Cornelius Fuscus et précède vraisemblablement Casperius Aelianus .

Sa carrière permet à son fils Manius Laberius Maximus d’intégrer l’ordre sénatorial, et de devenir consul suffect [8] en 89 et en 103.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Lucius Laberius Maximus/ Portail de la Rome antique/ Consul de l’Empire romain

Notes

[1] Lanuvium est une cité antique latine du Latium, dans les Monts albains, en Italie centrale, aujourd’hui connue sous le nom de Lanuvio.

[2] Le procurateur gouverneur, dirige une province peu importante (province procuratorienne). Il y cumule tous les pouvoirs, militaire, administratif, judiciaire et financier. Il ne se distingue de ses homologues des provinces plus importantes par le fait seulement qu’il n’a pas de légion sous ses ordres, mais des unités auxiliaires.

[3] La Première Guerre judéo-romaine qui s’est déroulée entre 66 et 73, parfois appelée la Grande Révolte, fut la première des trois révoltes des juifs de la province de Judée contre l’Empire romain, telle que relatée principalement par Flavius Josèphe. Elle débuta en 66, à la suite des tensions religieuses croissantes entre Grecs et Juifs1. Elle s’acheva lorsque les légions romaines de Titus assiégèrent, pillèrent puis détruisirent Jérusalem et le temple d’Hérode en 70, puis les places fortes des Juifs (principalement Gamla en 67 et Massada en 73).

[4] Le Colisée, à l’origine amphithéâtre Flavien, est un immense amphithéâtre ovoïde situé dans le centre de la ville de Rome, entre l’Esquilin et le Cælius, le plus grand jamais construit dans l’empire romain. Il est l’une des plus grandes œuvres de l’architecture et de l’ingénierie romaines. Sa construction, juste à l’est du Forum Romain, a commencé entre 70 et 72, sous l’empereur Vespasien, et s’est achevée en 80 sous Titus. D’autres modifications ont ensuite été apportées au cours du règne de Domitien.

[5] Le Préfet de l’annone, en latin Præfectus annonæ, est un magistrat chargé d’assurer le bon approvisionnement en grains de Rome. Le mot annona, dérivé d’annus, « année », désignait au sens propre la production annuelle (la récolte) de différentes denrées ; il a ensuite désigné le prix variant annuellement de ces denrées, puis le ravitaillement de Rome en tant qu’il était garanti par l’État.

[6] Le préfet d’Égypte est un haut fonctionnaire désigné par l’empereur romain, son délégué personnel, pour diriger Alexandrie et l’Égypte. Il s’agit donc du gouverneur impérial de la province, poste réservée aux chevaliers romains. L’intitulé latin complet est praefectus Alexandriae et Aegypti.

[7] Le préfet du prétoire (præfectus prætorio) est l’officier commandant la garde prétorienne à Rome, sous le Haut Empire, et un haut fonctionnaire à la tête d’un groupe de provinces, la préfecture du prétoire, dans l’Antiquité tardive.

[8] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.