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Pilfort de Rabastens ou Pelfort

samedi 14 mars 2015

Pilfort de Rabastens ou Pelfort (mort en 1330/1331)

Cardinal

Le centre historique de Rabastens au bord du Tarn.Petit-fils du faydit [1], il naquit au château de Saint-Géry à Rabastens [2].

Il entre dans l’ordre de Saint-Benoît [3] et reçoit le diaconat de Toulouse. En 1295, il est moine à l’abbaye bénédictine de Lombez [4]. Il devient archidiacre [5] de la cathédrale de Toulouse [6].

Il est fait évêque de Pamiers [7] en 1315 ou 1312 selon les sources, juste après Bernard Saisset. Il est ainsi le deuxième à bénéficier de ce nouvel évêché. Il participe au synode de Toulouse en 1319.

Lors du consistoire [8] du 20 décembre 1320, il est créé cardinal par Jean XXII avec le titre de cardinal prêtre de Sainte-Anastasie.

Il est mort, suivant les sources, en 1330/1331.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Pilfort de Rabastens / Portail du Moyen Âge tardif/ Évêque de Pamiers

Notes

[1] Les faydits ou faidits sont les chevaliers et les seigneurs languedociens qui se sont retrouvés dépossédés de leurs fiefs et de leurs terres lors de la croisade des Albigeois. Ils furent partie prenante dans la résistance occitane menée contre l’occupation et l’établissement des croisés venus du nord. Les seigneurs languedociens qui étaient punis de faidiment pouvaient l’être pour deux raisons différentes. Soit ils étaient des croyants cathares et donc coupables directement d’hérésie, soit ils refusaient de prêter allégeance aux meneurs de la croisade, ce qui faisait d’eux (aux yeux des croisés) des protecteurs des hérétiques (ce qui était dans certains cas vrai, certains parfaits et parfaites étant parfois des membres de leur famille). Un seigneur ou chevalier punis de faidiment voyait ses terres mises en proie et pouvait donc se les faire confisquer par les croisés. De nombreux faydits ainsi pourchassés rejoignirent le maquis et prirent une part active dans la résistance à l’occupation de l’Occitanie par les croisés.

[2] Le château de Saint-Géry est mentionné dès le 7ème siècle sur la rive droite du Tarn. Entre les 12ème et 14ème siècles, le château connaît plusieurs phases de construction, et pendant la seconde moitié du 16ème siècle, une chapelle avec des décors de fresques est construite.

[3] L’ordre de Saint-Benoît, plus connu sous le nom d’ordre des Bénédictins, est une fédération de monastères ayant, au cours de leur histoire, adopté la règle de saint Benoît. Ainsi saint Benoît de Nursie en est-il considéré comme le fondateur en 529.

[4] En 1125, l’abbaye de Lombez se détacha de Saint-Thibéry. L’abbaye souhaitait trouver un appui pour contrer la convoitise des comtes de Comminges dont les terres entouraient celles de l’abbaye. Elle choisit de se donner au chapitre de la cathédrale de Toulouse et en adopta la règle qu’il suivait, celle des chanoines réguliers de saint Augustin. Ce n’est qu’en 1284 que le comte de Comminges accepta ce transfert en signant un accord fixant les limites de leurs domaines respectifs.

[5] Un archidiacre est un vicaire épiscopal à qui l’évêque confie certaines fonctions administratives pour un groupe de paroisses.

[6] La cathédrale Saint-Étienne de Toulouse est une cathédrale catholique romaine située près du Grand-Rond, à Toulouse, dans le département de la Haute-Garonne. On ne connaît pas les origines de la cathédrale. Ses premières traces datent de 1071, quand l’évêque Isarn décida de reconstruire l’édifice, alors en ruine.

[7] Le diocèse de Pamiers est une église particulière de l’Église catholique en France. Érigé en 1295, il est le diocèse historique du comté de Foix. Supprimé en 1801, il est rétabli dès 1822. Il couvre la majeure partie du département de l’Ariège. Il est suffragant de l’archidiocèse de Toulouse.

[8] Un consistoire est une assemblée de cardinaux convoquée librement par le pape pour le conseiller, débattre de sujets concernant divers aspects de la vie de l’Église ou de l’organisation de la curie. Progressivement les consistoires ont perdu leur dimension consultative pour se ritualiser et devenir l’occasion de l’annonce de décisions importantes ou de la création de nouveaux cardinaux.