Fils d’Henri 1er, roi de France, et d’Anne de Kiev. Il est le frère cadet du roi Philippe 1er.
Il épouse Adélaïde de Vermandois , carolingienne, fille d’Herbert IV comte de Vermandois et de Valois, et d’ Alix de Valois . Il succède à son beau-père Raoul IV en 1080. Il est ainsi le fondateur de la lignée des comtes de Vermandois capétiens.
Il fonde une collégiale à Saint-Quentin [1] en l’honneur de Sainte Pexine.
Il prend la croix avec Godefroy de Bouillon et combat au siège de Nicée [2], à Dorylée [3]. Après la prise d’Antioche [4], où il gagne le surnom de "Grand", les Turcs viennent assiéger la ville et Hugues, découragé, abandonne les croisés et revient en France sans avoir accompli son vœu.
La prise de Jérusalem le couvre de honte et, pour réparer son manquement, il repart vers la Palestine. Il est blessé dans un combat au bord du fleuve Halys [5] et meurt à Tarse [6], en Cilicie [7].