Né à Épernay, il étudie dans les grandes écoles de Reims, restaurées par l’archevêque Foulques dit le Vénérable .
Membre du service religieux dans la cathédrale de Reims, il en devint chanoine en 919.
Il va faire œuvre d’historien. De 919 à 966, il note dans les Annales tous les événements dont il a été témoin.
Il compose entre 925 et 937 une épopée de 29 000 vers parfaitement réguliers intitulée “De triumphis Christi” [1]), montrant comment le Christ a triomphé par ses saints en Palestine, à Antioche, à Rome et dans l’Occident.
Il rédige entre 948 et 952 son “Histoire de l’Église de Reims”. Il y rapporte que vers 400, l’évêque saint Nicaise aurait transféré le siège épiscopal au centre de la ville de Reims.
Favori des archevêques Hérivé et Séulf pour l’élection d’évêque, il en est 2 fois privé par Herbert II, comte de Vermandois, pour s’être opposé régulièrement à l’élection comme archevêque de son fils Hugues.
Sous le pontificat d’Artaud de Reims, il est chargé de missions en Germanie et à Rome, et obtient la faveur du pape Léon VII. Il est par la suite en conflit avec l’archevêque Hugues qui avait dépossédé Artaud de son siège de Reims.
Il meurt à Reims le 28 mars 966.