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Simon dit Simon Pierre ou saint Pierre

vendredi 8 avril 2022, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 1er août 2011).

Simon dit Simon Pierre ou saint Pierre

Simon dit Simon Pierre ou saint Pierre

Fils de Jonas, né au début de l’ère chrétienne en Galilée [1], habitant de Capharnaüm [2], sur le lac de Génésareth [3], où il vivait de la pêche. Avec son frère André, il décida de suivre Jésus qu’il accueillera dans sa maison de Capharnaüm. Il recevra de lui le nom de “Képha” [4].

Celui-ci lui confirma après la résurrection sa charge de pasteur universel.

C’est lui qui baptisa le 1er païen, le centurion Corneille . Vers 48-49, lors du concile de Jérusalem [5], il prend position en faveur de l’admission des païens dans l’Église sans leur imposer les prescriptions mosaïques telles que la circoncision, cependant Paul lui reprochera de ménager le point de vue des judaïsants menés par Jacques le mineur. Il fut le 1er évêque de Rome et mourut en martyre à Rome.

Son tombeau se situe au Vatican.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Imago Mundi/ Saint Pierre (apôtre) et Le petit mourre dictionnaire d’histoire universelle édition Bordas 2004 p 1024/1025

Notes

[1] La Galilée est souvent citée dans l’Ancien Testament, et sa partie septentrionale évoquée comme "la Galilée des Gentils" dans le Nouveau Testament. Elle est décrite par Flavius Josèphe qui évoque son histoire, son peuplement sa géographie, et lui donne deux parties : la Galilée supérieure, en grande partie peuplée de Gentils, et la Galilée inférieure, en grande partie peuplée de Juifs. Son nom de Galilée pourrait venir d’un peuplement celte, comme plus au nord la Galatie. Elle recouvrait avant la Captivité les territoires des tribus d’Issacar, de Zabulon, de Nephthali et d’Asher. Comme les Galiléens étaient de bons cultivateurs, plantant des figuiers, des oliviers, des noyers, des palmiers, des habiles artisans et de bons pêcheurs, la Galilée était prospère avec 400 villes, certaines très peuplées.

[2] Capharnaüm ou Capernaüm était un village de pêcheurs de l’ancienne province de Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade (ou lac de Génézareth) au nord de l’État d’Israël. Sous la dynastie des Hasmonéens, ce village faisait de 6 à 10 hectares et sa population avoisinait les 1 700 personnes.

[3] Le lac de Tibériade, ou mer de Galilée est un lac d’eau douce d’une superficie de 160 km² situé au nord-est d’Israël. Situé à plus de 200 m au-dessous du niveau de la mer, il est traversé par le fleuve Jourdain. Riche en poissons, il est réputé pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes. Ce lac est appelé « lac de Tibériade » dans la Mishna, le Talmud et la Tossefta à cause de sa proximité avec la ville de Tibériade. On y trouve aussi « lac de Guinossar », du nom de la vallée qui est proche. Ce nom a été transmis dans les langues européennes sous la forme Génésareth

[4] mot qui signifie en araméen rocher, ce qui a donné Petrus en latin, puis Pierre en français.

[5] Le « concile de Jérusalem » ou « assemblée de Jérusalem » ou « réunion de Jérusalem » ou encore « concile des apôtres » est un nom appliqué rétrospectivement à des discussions décrites dans le livre des Actes des Apôtres, quinzième chapitre, tenues sous la direction de Jacques le Juste et qui sanctionnent l’ouverture de la communauté des juifs chrétiens aux « païens » au milieu du 1er siècle.