On ne connaît que les conditions de son arrestation et de sa mort grâce à une lettre devenue célèbre, adressée peu après par l’Église de Lyon à celle d’Asie et reproduite par Eusèbe de Césarée dans “son Histoire ecclésiastique”. Il fut arrêté en 177 sous le règne de Marc Aurèle en même temps que Blandine et qu’un groupe de chrétiens qui forment les premiers martyrs de Lyon. Âgé alors de plus de 90 ans et infirme, Pothin meurt en prison à la suite des mauvais traitements infligés par ses bourreaux.
Son nom simple et d’origine grecque semble indiquer une provenance orientale et qu’il n’a pas le statut de citoyen romain. On ne sait pas quand il arrive à Lyon, ni quand il a été élu à l’épiscopat, ni l’étendue de son ministère.
On estime qu’il a pu être élu évêque au milieu du 2ème siècle. Il est à cette époque le seul évêque des Gaules et la lettre relatant sa mort semble indiquer qu’il a sous son magistère les communautés de Lyon et de Vienne.
Saint Irénée lui succède comme évêque de Lyon [1].