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Nicolas de Grigny

mardi 2 février 2016, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 11 mai 2013).

Nicolas de Grigny (1672-1703)

Organiste et compositeur

Nicolas de Grigny Organiste et compositeur. Source Dossierlj musicienNé à Reims, issu d’une famille de musiciens. Son grand-père, Robert de Grigny est en 1654 organiste de l’église Saint-Pierre-le-vieil de Reims [1], son oncle, Robert de Grigny violoniste du roi à Reims est organiste à l’église Saint-Hilaire de Reims [2], et son père Louis de Grigny est également organiste à Reims.

Il vient se former à Paris auprès de Nicolas Lebègue , et tient les orgues de l’abbatiale de Saint-Denis ou son frère André est prieur de 1693 à 1695.

Marié en 1695 avec la fille d’un négociant parisien, il retourne en 1696 dans sa ville natale ou il devient titulaire des orgues de la cathédrale.

Il publie un seul livre d’orgue en 1699 consistant en une messe et cinq hymnes pour différentes fêtes de l’église (Veni creator, Pange lingua, Verbum supernum, Ave Maris stella, A solis ortus).

Le volume réduit de cette œuvre n’empêche pas Nicolas de Grigny d’être généralement considéré comme un des grands maîtres de l’orgue français. Il y montre une science du contrepoint, un sens de l’harmonie et une profondeur d’inspiration religieuse qui l’égalent aux plus grands, François Couperin et Louis Marchand, ses contemporains.

Jean-Sébastien Bach fut un admirateur fervent de Nicolas de Grigny et recopia à la main l’intégralité de ce livre, qui devait l’influencer, à l’égal de Buxtehude et de Frescobaldi, dans l’élaboration de son œuvre pour orgue. Nicolas de Grigny meurt très jeune à 32 ans à Reims, le 30 Novembre 1703

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de musicologie /Biographies/g/Grigny nicolas

Notes

[1] En 1172, ils auraient bâtis une église dite de Saint Pierre aux Clercs. On la connaissait aussi sous le nom de St Pierre le Viez (ou le Vieil) pour la différentier de l’abbaye St Pierre aux Dames. En 1315, on la connaissait aussi sous le nom de « Moustier de St Pierre le Viez. » A la Révolution, l’église subsista en un premier temps. Elle était desservie par des vicaires concordataires. Le 3 Mars 1793, le curé concordataire Vitu fit paraître un journal « le manuel du citoyen." En 1794, le Conseil de ville décida de ne conserver que 10 paroisses sur les 39 existantes. Elle fut vendue à un citoyen d’Epernay qui la fit démolir en 1797.

[2] Situé entre la rue Saint Hilaire, la rue Andrieux à l’est, la rue du Cimetière Saint Hilaire au sud et la rue des Cannetons au nord. Elle fut construite en 1631. L’église a été détruite en 1405, puis reconstruite. Elle a été détruite à la Révolution en 1794. Elle avait été vendue comme bien national en septembre 1791 pour 18000 livres. On disait que c’était l’église de la noblesse rémoise. Colbert y a été baptisé en 1619