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Bonne d’Ardennes ou Adélaïde d’Ardennes

jeudi 1er juin 2023, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 9 mars 2013).

Bonne d’Ardennes ou Adélaïde d’Ardennes (955 - 979)

Comtesse d’Ardennes

Fille de Godefroi 1er de Verdun dit le Captif, comte d’Ardennes [1], Verdun [2], Bidgau [3] et Methingau [4] et de Mathilde de Saxe dite Billung.

Elle épouse vers 971, Charles 1er de Basse Lorraine dit le Gros , fils de Louis IV, roi de France dit d’Outre-mer et de Gerberge de Saxe.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de genealogie quebec/ Bonne, comtesse d’ Ardennes

Notes

[1] Le comté d’Ardenne est un comté de la Lotharingie dont les origines remontent au 6ème siècle. Il est progressivement décomposé en différents comtés plus petits.

[2] La Lotharingie revient finalement au Saint Empire romain germanique, sous l’empereur Othon 1er et est divisée en deux duchés, celui de Basse Lorraine (Belgique actuelle), et celui de Haute Lorraine (Lorraine actuelle). Pendant un siècle et demi, Verdun fait partie de la Basse Lorraine qui appartient aux seigneurs de la Maison d’Ardenne. Cette période est très mouvementée : les derniers rois carolingiens français revendiquent la Lorraine. Lothaire, roi de France, vient mettre le siège devant Verdun deux fois dans la même année en 984. Il prend la ville, la perd, la reprend mais ne peut empêcher qu’elle retourne bientôt à l’empire germanique. Un peu plus tard, l’empereur Othon II donne aux évêques de Verdun le titre d’évêques comtes, en les nommant princes temporels du Saint Empire. Mais ceux-ci sont amenés à se faire suppléer, pour l’administration civile et la protection de l’évêché, par des comtes voués héréditaires. Les premiers voués appartiennent à la puissante famille d’Ardenne qui possède le comté avant qu’il ne devienne épiscopal, et que les évêques, trop faibles, n’osent évincer. Les comtes et les évêques ne vivent pas toujours en bonne intelligence : ainsi Godefroy le Barbu, l’un de ces seigneurs, prend Verdun et incendie la cathédrale et l’évêché en 1043. Le dernier comte, neveu du précédent, abandonne ses droits en partant pour la Croisade : Godefroy de Bouillon devient roi de Jérusalem.

[3] Le comté de Bidgau (pagus Bedensis) primitif était l’un des plus vastes de Lotharingie. Il était bordé au nord par l’Eifel, à l’ouest par l’Ardenne, la Woëvre et le Saargau ; au sud par le Bliesgau et à l’est par le Meinvelt et le Nahegau qui n’était pas Lotharingien. Il s’étendait sur les deux rives de la Moselle et comprenait la cité épiscopale de Trèves, les abbayes de Saint-Maximin, de Prüm et d’Echternach. L’ancien pays des Caerèses, entre la Prüm et la Kyll, et le pagus Surensis (rive droite de la Sûre) y étaient rattachés. Le Bidgau fut démembré continuellement, surtout au profit de la maison de Luxembourg et de l’archevêché de Trèves.

[4] Le Methingau (ou pagus Methinse, Methingouwe, pays de Matois) était un Gau franconien situé dans la région de l’actuel triangle frontalier de la Belgique, de la France et du Luxembourg, le Pays haut entre Longwy et Briey.