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François de Callières ou Caillières

mercredi 2 janvier 2013

François de Callières ou Caillières (1645-1717)

Sieur de Rochelay et de Gigny-Diplomate et homme de lettres français-Académicien

Né à Thorigny, frère d’Hector de Callières et fils de Jacques de Callières, gouverneur de Cherbourg il fut envoyé en 1672 en Pologne par la maison de Longueville, pour faire le duc de Longueville sur le trône de Pologne.

Mais ce dernier est tué en 1672 en passant le Rhin., l’habileté qu’il y montra le fit employer par Louis XIV aux négociations secrètes qui préparèrent la paix de Ryswick, où il fut un des plénipotentiaires français. Il mène ensuite plusieurs autres missions pour le compte de souverains européens. Il écrit des nouvelles et fait paraître en 1688 un ouvrage sur la querelle des Anciens et des Modernes. La même année, un panégyrique du roi lui vaut d’être admis à l’Académie française.

En 1697 a lieu la mission la plus importante de sa carrière : avec Louis de Verjus et Nicolas Auguste de Harlay-Bonneuil, il est l’un des trois plénipotentiaires de Louis XIV qui signent le Traité de Ryswick. De retour en France, il est nommé secrétaire du cabinet du roi. Il fréquente Saint-Simon, qui l’évoque dans ses Mémoires et admire ses talents. À la mort de Louis XIV, il rédige à l’intention du Régent une longue lettre sur l’importance de la négociation qui, publiée en 1716, deviendra De la manière de négocier avec les souverains. Celle-ci est devenu au 20ème siècle un classique international de la négociation, passant ainsi de la sphère de la diplomatie à celle du management.

Juste avant sa mort en 1717, François de Callières écrit De la science du monde et des connaissance utiles à la conduite de la vie en complément à De la manière de négocier avec les souverains. Très tôt traduit en anglais, ce dernier ouvrage a été particulièrement prisé dans le monde anglo-saxon, entre autres par Thomas Jefferson et Harold Nicolson.

Resté célibataire, et bien qu’il ait eu des vues sur Mlle de Comminges, dame pourtant d’un certain âge qui partageait avec lui une dévotion pour le bien public, il légua la majeure partie de ses biens aux pauvres de Paris. Les murs de sa résidence parisienne de la rue Saint Augustin, étaient couverts de toiles flamandes, allemandes et italiennes, ce qui en faisait un modèle avisé dans l’art.

P.-S.

Source : wikipedia.org : Liste des membres de l’Académie française par fauteuil