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L’histoire pour le plaisir

Charles Le Brun

dimanche 25 novembre 2012, par lucien jallamion

Charles Le Brun (1619-1690)

Peintre

Charles Le Brun Peintre

Fils de Nicolas Lebrun, maître sculpteur, qui commence à le former avant de l’envoyer parachever son apprentissage chez François Perrier vers 1632. 2 ans plus tard, il est repéré par le chancelier Pierre Séguier, qui le recommande à Simon Vouet. C’est dans son atelier qu’il rencontre un jeune homme qui se destine à l’art des jardins, Le Nôtre. Grâce à la protection du chancelier Séguier qui lui verse une pension, en 1642 il part pour Rome où il arrive sans doute en même temps que le peintre Nicolas Poussin. Il en reçoit les conseils. Durant son séjour italien, Le Brun copie les antiques de Rome pour le chancelier Séguier, des tableaux du Guide, de Raphaël et la galerie Farnèse des Carrache. Il peint également plusieurs tableaux dont Mucius Scaevola devant Porsenna, Horatius Coclès au pont Sublicius et une Allégorie du Tibre. En mars 1646, il est de retour à Paris après un court séjour à Lyon. De retour à Paris, Le Brun obtient plusieurs commandes importantes grâce à l’appui de Séguier. Dès l’année suivante, il est nommé peintre et valet de chambre du roi. Il est également choisi par la corporation des Orfèvres de Paris afin de peindre le May offert à leur cathédrale. Cette même année Le Brun épouse Suzanne Butay.

Avec Philippe de Champaigne, il obtient du roi la fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648. Il joue immédiatement un rôle décisif dans la création de l’Académie de peinture qui s’oppose aux privilèges anciens des peintres brevetaires. Il compte parmi ceux que l’on nomme les 12 Anciens. En 1658, il fut invité par Fouquet à prendre la direction de la décoration à Vaux le Vicomte, incluant le programme des sculptures des jardins. Dès 1660, il se charge du décor de l’entrée royale de Louis XIV à Paris. La même année, il concourt à la création de la Manufacture des Gobelins et en devient le directeur. La cour lui commande les œuvres les plus variées : scènes équestres, vastes fresques, décorations de jardins, cartons de tapisseries, meubles et objets décoratifs. Il est, en 1661, secrétaire de l’Académie. Le ministre de Louis XIV, Colbert, pour lequel il avait travaillé à Sceaux lui obtint la nomination de premier peintre du roi et par conséquent la direction de tous les travaux de peinture sculpture et décoration dans les domaines appartenant à la couronne. En 1662, le roi octroie au peintre des lettres de noblesse qui sont enregistrées le 22 décembre. L’année suivante, l’Académie décide que la charge de chancelier, qui est celle de Le Brun, lui appartiendra sa vie durant. Comme directeur de l’académie de Peinture, il imposa une uniformité de style dans l’art dans toute la France. En 1666, ils fondent l’Académie de France à Rome.

Il ne cesse plus de donner au roi des cartons de tapisserie aussi bien que des peintures ou des motifs de décors dans tous les domaines. En 1675, son grand souci est la décoration de l’Escalier des ambassadeurs pour le château de Versailles. Il élabore encore les peintures et les décors de la Galerie des glaces. Peu à peu, Louvois s’oppose à lui. Quand bien même le roi ne cesse pas de lui marquer son estime, il se sent disgracié. Au début du mois de décembre 1689, l’orfèvrerie royale, dont il a conçu les décors et les motifs, est fondue. Il meurt quelques semaines après le 12 février 1690. Il est inhumé dans l’église Saint Nicolas du Chardonnet.