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Gautier de Costes de la Calprenède

dimanche 18 novembre 2012, par lucien jallamion

Gautier de Costes de la Calprenède (vers 1610-1663) Ecrivain et dramaturge français

Né au château de Toulgou à Salignac, il est l’auteur de tragédies et de romans galants comme Cassandre, Cléopâtre.

Fils de Pierre de Costes et de Catherine du Verdier-Genouillac, après des études de magistrature à Toulouse, il monta en 1632 à Paris, où il entra comme cadet au régiment des gardes, où il devint officier. À peine arrivé dans la capitale, il se livra à son goût pour la littérature, et publia une série de romans et de pièces dont fort peu ont survécu. Il écrivit pour le théâtre. En 1636, il fit jouer la tragédie la Mort de Mithridate, représentée pour la première fois le jour des Rois. En 1637, il donna Bradamante, tragi-comédie, Clarionte, ou le sacrifice sanglant, en 1638, Jeanne d’Angleterre, en 1639, le Comte d’Essex. En 1642, il fit paraître Cassandre, Cléopâtre.

Il épousa, le 6 décembre 1648, une jeune veuve, Madeleine de Lyée, dame de Saint-Jean-de-Livet et du Coudray, veuve en premières noces de Jean de Vieux-Pont, seigneur de Compant, et en secondes noces d’Arnoul de Drague, seigneur de Vaulard et de Château-Vert, qui était folle de ses romans.

En faveur auprès de la reine, il ne tarda pas à l’être auprès du roi, qui, en 1650, l’admit au nombre des gentilshommes ordinaires de sa chambre. Quoique ses ouvrages soient ensuite tombés dans l’oubli, il fut un des auteurs les plus féconds de son époque, et il eut cependant, en son temps, de nombreux admirateurs, et acquit une certaine célébrité pour son œuvre romanesque très appréciée à son époque. On a pu lui reprocher une prolixité qui rend ennuyeuse la lecture de ses romans, et surtout d’avoir fait rarement parler ses personnages suivant leur rang et leur caractère historique.

En 1661, il avait donné un Faramond, ou l’histoire de France et son Silvandre est perdu. En 1661, il publia, sous le nom de sa femme, les Nouvelles ou les Divertissements de la princesse Alcidiane.

En mars 1663, étant au château de Morfontaine il fut grièvement blessé et défiguré par l’explosion d’un fusil avec lequel il s’amusait. Il survécut 6 mois à cet accident, qui fut suivi d’un plus grave encore et plus fâcheux. Revenant de Normandie, où sa femme possédait de belles terres, son cheval fit un faux pas, le releva trop vivement, et en reçut un coup de tête dont il mourut peu de jours après, dans la maison d’un de ses amis, où il avait été transporté.

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