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L’histoire pour le plaisir

Jacques Dalechamps

mardi 14 novembre 2023, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 14 novembre 2012).

Jacques Dalechamps (1513-1588)

Chirurgien et botaniste

Jacques Dalechamps Chirurgien et botaniste

Il étudia à Montpellier [1] et en 1552 il s’établit à Lyon et s’y fit une grande réputation comme praticien.

Il s’occupa de la botanique avec beaucoup de zèle et s’appliqua à rechercher l’histoire de cette science dans les auteurs grecs et latins.

On a de lui, entre autres ouvrages “Historia generalis plantorum”, un traité en latin sur la peste de Lyon en 1562, “Traité de chirurgie” de 1570.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jacques Dalechamps/ Portail de la botanique/ Catégories  : Botaniste français du 16ème siècle/ Traducteur vers le latin/ Traducteur depuis le grec ancien

Notes

[1] La faculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité du monde (celle de Salerne ayant disparu au début du 19ème siècle). L’enseignement médical à Montpellier est né de la pratique, en dehors de tout cadre institutionnel, au début du 12ème siècle. Le seigneur de Montpellier Guilhem VIII accorde à tous (mais pas aux Juifs) en 1181 le droit d’exercer et d’enseigner la médecine. Dans le hall d’entrée de l’actuelle faculté, on peut lire que si le tiers des médecins importants à Montpellier étaient juifs, ils avaient interdiction de se former dans l’école de médecine. Le cardinal Conrad d’Urach, légat apostolique du pape Honorius III, concède à l’« universitas medicorum » ses premiers statuts. Un cadre institutionnel s’est développé autour de l’enseignement médical, en moins d’un siècle. Le 26 octobre 1289, le pape Nicolas IV adresse, depuis Rome, la constitution apostolique « Quia Sapientia », à tous les docteurs et étudiants de la ville de Montpellier, créant ainsi officiellement l’université de Montpellier regroupant le droit, la médecine, les lettres et la théologie. Jusqu’au début du 14ème siècle, l’université de médecine n’occupe aucun bâtiment propre. Les cours sont dispensés au domicile des régents ; seuls les actes sont réalisés dans l’église Saint-Firmin. En 1340, l’université crée un cours d’anatomie qui fera bientôt sa renommée.