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Gaspard de Saulx

lundi 13 septembre 2021 (Date de rédaction antérieure : 9 novembre 2012).

Gaspard de Saulx (1509-1573)

Comte de Tavanes

Gaspard de Saulx, maréchal de Tavannes. (Dessin, Conservatoire national des arts et métiers, 16ème siècle.)Nommé lieutenant général [1] en Bourgogne pour avoir participé à la conquête des Trois-évêchés [2] sous Henri II, il participe de manière décisive aux batailles de Jarnac [3] et de Moncontour [4], et obtient le bâton de maréchal [5] en 1570.

P.-S.

Gaspard de Saulx/ Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Portail de la Renaissance/ Catégories  : Militaire de l’Ancien/ Maréchal de France sous les Valois-Orléans-Angoulême

Notes

[1] Le lieutenant général de province était un personnage, issu souvent de la haute aristocratie, qui représentait le roi dans les provinces du royaume. Son rôle était théoriquement d’assurer la suppléance du gouverneur. En fait, les rois espéraient ainsi que leurs influences se neutraliseraient mutuellement, empêchant ainsi toute tentative de révolte. La charge de lieutenant général devint au 17ème siècle et surtout au 18ème siècle purement honorifique : le titulaire résidait à la Cour et se contentait de toucher les revenus sans effectuer de réel travail. De plus, les rois avaient tendance à nommer les fils successeurs de leur père, ce qui fit que les offices de lieutenant général firent quasiment partie du patrimoine de ces familles aristocratiques. Il ne faut pas confondre l’office de lieutenant général avec celui de « lieutenant de roi ». Le lieutenant de roi était subordonné au lieutenant général et son rôle (par essence le même : représenter le roi dans les provinces) n’était tenu que dans des ressorts beaucoup plus réduits.

[2] En France, sous l’Ancien Régime, les Trois-Évêchés étaient une province du royaume créée, à la suite de la paix de Westphalie, à partir de territoires qui relevaient de jure, jusqu’au traité de Münster (1648), du Saint-Empire romain germanique : les trois villes libres de Metz, Toul et Verdun, occupées en vertu du traité de Chambord (1552), et les biens temporels des évêques de Metz, Toul et Verdun, occupés en 1631-1632. Ils s’agrandirent ensuite du Luxembourg français, partie du duché de Luxembourg cédée à la France par le traité des Pyrénées (1659), puis d’un corridor, cédé à la France par le traité de Vincennes (1661). Ces territoires et les duchés de Bar et de Lorraine formaient jusqu’alors une mosaïque territoriale complexe, objet de conflits récurrents

[3] La bataille de Jarnac, le 13 mars 1569, oppose, lors de la troisième guerre de Religion, l’armée protestante commandée par Louis 1er de Bourbon-Condé, prince de Condé, à celle du roi de France commandée par Henri, duc d’Anjou et frère du roi, à proximité de la ville de Jarnac, en Charente.

[4] Le 3 octobre 1569, les forces catholiques du roi Charles IX, sous le commandement du duc d’Anjou, battent à Moncontour, dans le Poitou, les troupes huguenotes, commandées par l’amiral Gaspard de Coligny. Cette bataille a lieu durant la troisième guerre de Religion.

[5] Depuis la création du titre, en 1185, il y a eu 342 maréchaux de France. L’office de maréchal n’est devenu militaire que depuis le début du 13ème siècle. À son origine, le maréchal de France n’a qu’un rôle d’intendance sur les chevaux du roi. Son office devient militaire au début du 13ème siècle, tout en étant subordonné au connétable. Le premier à porter le titre de maréchal du roi de France avec une fonction militaire était Albéric Clément, seigneur de Mez, désigné par Philippe Auguste, en 1185. Après l’abolition de l’office de connétable par Richelieu en 1624, les maréchaux deviennent les chefs suprêmes de l’armée. Parfois le roi crée une charge de maréchal général des camps et armées du roi, qu’il confie au plus prestigieux de ses maréchaux. Outre leurs fonctions militaires, les maréchaux ont aussi la responsabilité du maintien de l’ordre dans les campagnes, par l’intermédiaire des prévôts des maréchaux, d’où l’appellation de « maréchaussée » donnée à l’ancêtre de la gendarmerie. Jusqu’en 1793, date de l’abolition de cette charge, il y eut 263 maréchaux de France.