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Philippe 1er d’Anjou dit Philippe 1er de Tarente

vendredi 19 mars 2021 (Date de rédaction antérieure : 18 août 2012).

Philippe 1er d’Anjou (1278-1332)

Prince de Tarente et d’Achaïe-Despote de Romanie-Empereur titulaire de Constantinople

Philippe 1er de Tarente à la Bataille de Montecatini en 1315 par Giovanni Villani (Bibliothèque vaticane)Fils de Charles II d’Anjou, roi de Naples [1], et de Marie de Hongrie . Il aurait dû hériter par mariage du despotat d’Épire [2] et prit le titre de despote de Romanie à la mort du despote Nicéphore 1er Doukas .

Il épousa à l’Aquila [3] en 1294 Thamar Ange , fille de Nicéphore 1er, despote d’Epire, et d’ Anne Cantacuzène . Il répudia Thamar en 1309 et épousa en secondes noces à Fontainebleau en 1313Catherine II de Valois Courtenay, impératrice titulaire de Constantinople [4], fille de Charles de France, comte de Valois, et de Catherine de Courtenay

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Philippe Ier de Tarente/ Portail des croisades/ Maison d’Anjou-Sicile

Notes

[1] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.

[2] Le Despotat d’Épire fut l’un des États successeurs de l’Empire byzantin après la conquête de Constantinople et la mise en place de l’Empire latin d’Orient sur les terres principales de l’Empire Byzantin par la quatrième croisade en 1204. Fondé par Michel Comnène Doukas, le nouvel État se voulut, à l’instar de l’Empire de Nicée et de l’Empire de Trébizonde, le successeur légitime de l’Empire byzantin. Centre de résistance et havre pour les réfugiés grecs contre les envahisseurs latins après la défaite, il ne réintégra l’empire restauré qu’en 1323. Grec par ses origines, puis italien, serbe et albanais par conquête, il tenta de maintenir son identité jusqu’à sa chute aux mains des Ottomans en 1479. Centré sur la province d’Épire et l’Acarnanie, au nord-ouest de la Grèce, et sur la partie occidentale de la Macédoine grecque, il s’étendait également en une mince bande sur la Thessalie et de la Grèce occidentale jusqu’à Naupacte (aujourd’hui Lépante) au sud. Sous Théodore Comnène Doukas et l’éphémère Empire de Thessalonique, le despotat s’étendit pour incorporer brièvement la partie centrale de la Macédoine ainsi que la Thrace jusqu’à Didymotique et Andrinople (aujourd’hui Edirne).

[3] L’Aquila, chef-lieu de la province homonyme et capitale de la région des Abruzzes en Italie. Fondée au Moyen Âge en 1254 sous le nom d’Aquila. Elle est située dans une région à forte activité sismique au centre de la péninsule italienne. On raconte qu’elle fut fondée par la réunion de 99 paroisses. Une fontaine perpétue cette légende (fontana delle 99 cannelle).

[4] L’Empire latin de Constantinople est un État éphémère fondé en avril 1204 sur le territoire de l’Empire byzantin à la suite de la quatrième croisade et la chute de Constantinople aux mains des Latins. Il dure jusqu’en 1261, année de la reconquête de la ville par Michel Paléologue, qui restaure l’Empire byzantin.