Originaire probablement du nord de l’Italie il ne nous est guère connu sinon par son œuvre, Ad Heinricum IV. imperatorem libri VII, adressée à l’empereur germanique Henri IV. Il devient évêque d’Albe avant 1059, après avoir commencé sa carrière dans l’entourage de Léon de Verceil.
Sa fidélité constante à l’empereur Henri le Noir, puis à sa veuve Agnès et à son fils Henri, ne se démentit pas tout au long des divers épisodes qui opposèrent l’empereur à la Papauté et où il joua souvent un rôle diplomatique actif. Il y gagna d’être définitivement chassé de son siège par la Pataria avant 1079. On le retrouve à Rome dans l’entourage d’Henri IV lors de son couronnement impérial en 1084 par l’antipape Clément III, mais il semble qu’il n’ait jamais obtenu de l’empereur la récompense qu’il trouvait justifiée pour ses services.
C’est peut-être à Milan à la fin de sa vie, vers 1085, qu’il rassemble ses écrits, sept livres dédiés à l’empereur