Il est l’auteur de l’encyclopédie De la Nature des choses [1]. Il a également rédigé des traités d’éducation et de grammaire et des commentaires de la Bible. Il est l’un des plus importants professeurs et auteurs de la Renaissance carolingienne. Il est considéré comme saint en Allemagne.
Après des études à Fulda [2], il reçoit le diaconat et part à Tours, pour y être éduqué par Alcuin.
Au bout de 2 ans, il retourne à Fulda, où on lui donne la charge de l’école, qui gagne en efficacité et devient l’une des principales écoles d’Occident. C’est probablement à cette période que la grammaire de Priscien , livre très populaire au Moyen Âge, est compilée.
En 814, il est ordonné prêtre. À l’élection d’un nouvel abbé, Eigil, en 817, il retourne à Fulda. Il devient lui-même abbé en 822, et son abbatiat efficace s’achève en 842, quand il se retire à l’abbaye voisine de Saint-Pierre pour se consacrer pleinement à la prière et à l’écriture.
En 847, il est élu pour succéder à Otgar, archevêque de Mayence [3]. Il y réprima beaucoup d’abus ecclésiastiques, chercha, mais en vain, à réconcilier Louis le Débonnaire et ses fils, et présida plusieurs synodes. Il déploya aussi une charité sans bornes lors de la famine de 850. Il meurt à Winkel, sur le Rhin, en 856.
Ses travaux comprennent des commentaires sur les Écritures canoniques ou apocryphes et divers traités relatifs à la doctrine et à des sujets pratiques, dont plusieurs séries d’homélies.